Eliminer les choix humains ayant peu de valeur ajoutée : entretien avec Cécile Fargeat, Biologiste médical chez Cerballiance

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Kardinal accompagne la société Cerballiance dans la digitalisation et l’optimisation de son activité. Le réseau de laboratoires de biologie médicale optimise la planification de ses prises de sang à domicile grâce à la solution Kardinal.

Cécile Fargeat, Biologiste médicale chez Cerballiance, a répondu à nos questions pour nous parler de la mise en place de ce projet.

Kardinal : Bonjour Cécile, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur Cerballiance et votre rôle dans l’entreprise ?

Cécile Fargeat : Je m’appelle Cécile Fargeat, je suis Biologiste médicale chez Cerballiance. Le réseau Cerballiance est un réseau français de laboratoires de ville mais également de laboratoires situés dans des cliniques ou des hôpitaux privés. Cela représente aujourd’hui quasiment 500 laboratoires un peu partout sur le territoire français.

K : Quelles problématiques ont été à l’origine du projet mis en place avec Kardinal ?

CF : Lorsque l’on a commencé à travailler sur le sujet de la digitalisation de l’organisation des prises de sang à domicile, je m’occupais d’un laboratoire où 3 préleveurs sortaient chaque jour. Je rencontrais au quotidien de nombreuses difficultés organisationnelles pour gérer les patients et les préleveurs. Le projet est donc né de cette problématique et qu’il fallait automatiser cette gestion-là.
Pour mon périmètre (Paris intramuros et petite couronne Est de Paris à l’époque), cela représentait plusieurs dizaines de préleveurs (donc plusieurs dizaines de salariés à manager) et plusieurs centaines de patients pour lesquels il fallait : prendre le rendez-vous, créer la tournée, tenir compte des obligations en termes d’heures de passage ainsi que des petites choses à savoir pour les prendre en charge correctement, pouvoir leur indiquer l’heure approximative du passage du préleveur puis tenir cet engagement. 
Nous nous sommes rendu compte que réaliser cela à la main était quasiment impossible et que, d’ailleurs, nous n’y arrivions pas vraiment. C’était tellement chronophage et compliqué à organiser que la façon dont on le faisait n’était généralement pas totalement satisfaisante.

K : Quels bénéfices l’outil mis en place avec Kardinal vous apporte-t-il au quotidien ?

CF : Nous avions facilement des mécontentements de la part de nos patients, ce qui rendait cette activité stressante. L’objectif de cet outil est notamment d’éliminer certains choix et interventions humains qui sont, au final, générateurs de stress pour nos équipes et n’ont pas tellement de valeur ajoutée en termes de qualité organisationnelle.
L’objectif est donc de faciliter le travail de nos équipes mais aussi de tenir les engagements que l’on fait à nos patients. Par exemple, nous avons des patients plutôt âgés, et notamment diabétiques, qui ne peuvent pas rester à jeun jusqu’à midi. On s’engage donc à passer chez eux avant une certaine heure pour faire leur prise de sang au plus vite mais il n’est pas rare que le préleveur ne puisse pas tenir cet engagement.
L’outil mis en place avec Kardinal va nous aider, nous aide déjà aujourd’hui, à respecter nos engagements mais aussi à éviter les déplacements inutiles notamment chez un patient qui aurait finalement mangé parce que sommes passés trop tard. C’est donc un bénéfice pour nos patients parce qu’on respecte ce qu’on lui a dit et qu’il est prélevé dans de bonnes conditions.

K : Qu’avez-vous pensé de la mise en place du projet avec Kardinal ?

CF : Cela fait longtemps que l’on travaille avec les équipes de Kardinal. J’ai trouvé très enrichissant de travailler avec des personnes qui viennent d’un monde totalement différent et de devoir leur expliquer notre métier, et elles, de traduire leur technicité dans des termes à notre portée.
J’ai beaucoup apprécié la patience dont les collaborateurs de Kardinal ont fait preuve afin que l’on puisse tous se comprendre. Ils ont toujours été là, en particulier au début des tests grandeur nature où les équipes avaient besoin d’un soutien très rapide et immédiat. Sans cette disponibilité, nous n’aurions pas pu avancer comme on l’a fait aujourd’hui.
Nous avons noué un véritable partenariat avec les équipes de Kardinal : on avance main dans la main et cela est vraiment enrichissant et indispensable.

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